Et bientôt, l'Enfer recrachera les âmes damnées... (Lynos)

Et bientôt, l'Enfer recrachera les âmes damnées...
Lynos 14/07 à 18:41



C'était une belle journée de Moniac, le soleil tapait fort, et il était l'heure de son café de l'après-midi. Lynos traversait la plaine reliant Sarosa à Trigorn. N'ayant pas de mur à portée pour lancer un sort de transfert par mur interposé, du s'en remettre à un cercle de téléportation pour rejoindre son auberge préférée. Attrapant un bâton, il dressa un cercle sur le sol, puis dessina des runes dans le sol. Debout au milieu du cercle, il prononça la formule apropriée avec facilité, bien qu'elle fusse d'une longueur affligeante. Le cercle rougeoya un instant, puis Lynos disparu dans un jet de fumée.

Un instant plus tard, il se trouvait debout sur une table, au milieu du hall de l'Auberge des Fées. A ses pieds, une elfe blonde se faisait frapper par un homme en uniforme. Un soldat. Encore étourdit par le voyage, il ne put réagire immédiatement. Lorsqu'il reprit ses ésprits, il sauta en-bas de la table pour chasser l'agresseur, mais ce dernier avait déjà fuit. Il questionna l'elfe quelques instants, avant de comprendre qu'elle était en réalité une démone, recherchée pour plusieurs meurtres. N'écoutant que son devoir et son esprit de non-violence, il entreprit de la capturer. Il lui suffit d'un sort, et la femme fut assaillie par une corde magiquement vivante. N'ayant qu'une possibilité pour fuir, elle trouva le moyen de lancer sa dague sur le mage. Lynos s'écroula, la dague enfoncée dans son épaule droite. Le sortilège brisé, la corde retomba mollement. L'elfe entreprit de trancher la corde, mais c'était sans compter sur un guerrier qui pénètra dans la batisse à ce moment là. Il comprit vite la situation, et en quelques secondes, son épée longue chatouillait le cou de la démone.

Malgré sa blessure assez grave, Lynos parvint à lancer un charme de folie, plongeant l'esprit de l'elfe dans un trouble total. Elle finit par s'écrouler, inconsciente. Le mage s'éffondra après elle, l'hemoragie sapant ses dernières forces.

Durant son inconscience, un homme s'approcha de lui, en profitant que le guerrier arrètait l'elfe. Il lui fit ingurgiter le contenu d'une fiole. Quelques secondes plus tard, Lynos était mort...

...et ne s'était pourtant jamais senti si vivant. Il sentait à présent toute la puissance de sa magie traverser son corps, remplaçant petit à petit son sang. Il ne pouvait pas bouger. Il entendit des voix, puis se sentit soulever par les bras et les jambes. Quelques secondes plus tard, il fut couché dans un lit. L'étage de l'auberge. Les deux personne qui l'avaient monté redescendirent les escaliers, après avoir demandé à la femme de chambre de s'occuper de moi. Je souris interieurement: c'est moi qui allait m'occuper d'elle.

L'ex-mage attendit une seconde, après s'être redréssé, le temps que la femme se rende compte qu'il n'était déjà plus humain. Elle hurla lorsqu'il posa les flammes d'un vert acide qui remplissaient ses orbites sur elle. Un instant plus tard, la tête de la femme vola en éclat sous le sort de broyage qu'avait lancé la liche. L'un des deux guerriers qui l'avaient porté monta les escalier quatre à quatre. Quelques sorts plus tard, il traversa la pièce en volant pour s'écraser dans un coin, perdant connaissance sous le choc. Lynos descendit lentement les escalier...

Plus tard...

Lynos était entrain de reformer totalement son habitation. Il fallait bien entendu se protèger. Il creusa un réseau de galerie sous sa maison à coup de sorts, puis piègea toutes les entrées de la batissent en pausant des runes de désintègrations, qui réduiraient toutes personnes touchant à l'entrée sauf lui en cendre. Les "rénovations" terminées, il s'assit dans un fauteuil, et se relaxa au rythme de l'énérgie qui fourmillait sous sa peau. Il voyait tout différement à présent. Comment n'avait-il pu se rendre compte de l'avidité humaine, de sa perversion? Cette vermine se tapissait dans tout les coins, s'appropriant tout ce que les dieux avaient jugés bon de créer. Il fallait la réduire à néant.

Quelques heures après...

Lynos retourna à l'Auberge des Fées, sûr d'y rencontrer son "créateur". Orix.
Il se glissa à l'interieur, et le vit. Il était là, assit. La liche se dirigea vers sa table et s'assit en face de lui. Le dialogue dura longtemps, et Orix lui révèla son intention principale. Il avait crée un fluide permettant de tuer, puis de réssuciter la victime en tant que mort-vivant. Il lui parla de ce qu'il voulait en faire, s'en servir pour créer une nation de non-vivants. Lynos était sa première réussite, il jubilait. Cet alchimiste un peu fou était lui aussi un mort-vivant. Lorsque l'ex-mage lui demanda par quel moyen il prévoyait contaminer les populations, il ne sû que répondre. Cet à ce moment là que je trouvis l'idée.

La fièvre des marais, cette peste qui avait ravagé la région quelques mois plus tôt. Après la découverte du remède, la plupart des corps se firent brûler, éradiquant la plupart des foyers du virus. Malgré celà, les paysans perdus dans la région de Gathol n'étaient pas expert en traitement des infections, il risquait donc qu'il y aie encore des cadavres de victime de la peste. Un seul de ces cadavres suffiraient à récupèrer le virus de base, et la magie de Lynos suffirait emplement à en aumgmenter l'éfficacité, et à la modifier pour la rendre insensible au dernier remède...

Et le cadavre, ils l’ont…