Tard dans la nuit, un cheval noir de jais marche lentement dans la forêt. Sur son dos une silhouette sombre, suivant les mouvements du cheval.
Les arbres semblent sortir d'un autre univers, sombre tache dans une nuit déjà bien noire.
Les hautes murailles de la Forteresse Darklord apparaissent. Le cheval accélère, reconnaissant la son logis. Au bout de plusieurs minutes, il arrive devant les gardes et galope vers ces derniers.
Ceux-ci dressent rapidement leurs lances pointées vers l’avant dans de grands gestes menaçants, fixant de leurs regards rouges flamboyant la bête qui ose troubler leur tranquillité. Puis d’une voix rauques le premier s’écrie d’un ton sec et froid:
-"On ne passe pas!!"
Le cheval se cabre, et la personne sur son dos glisse à Terre. Au même instant, le pendentif accroché à son cou se détache se brisant au sol, en une multitude de petits morceaux noirs. Une épaisse fumée s'en échappe et s'élève dans le ciel sombre.
Le premier soldat retourne le corps inanimé à l'aide d'un bon coup de pied. Sa bouche se fend d'un ricanement mauvais, puis d’un air odieux il se penche sur le corps inerte.
- "On nous envois un cadeau! Ahahah.. Bien fait pour elle, nous nourrirons nos bêtes avec ça... "
Le deuxième se penche au dessus, et se fige dans une expression bête.
- " Mais ! Cette cicatrice ...C’est... Cours chercher un supérieur ! Dépêche toi ! "
Le premier, après un moment de réflexion, s'exécute après avoir reconnus avec horreur le corps, et pars, d'étalant comme un lapin, vers la Forteresse.
Accrochée sur la cape de la morte, un papier et un insigne. Le garde restant l'ouvre et lit d'une voix maladroite:
- " Toute chose… à... Une fin. Kiju. Hum... Mais... C'est l'insigne de Messire Kiju ? Qu'est ce que c'est que cette histoire... "
A ses pieds, le corps inerte de Tifa ne bougera plus. Ses longs cheveux blonds traînes dans la boue et sont tachés de sang. Ses yeux sont fermés, et sa peau plus pâle que jamais. Sa cape est déchirée en une grande coupure au ventre, mais aucune autre trace de combat n'apparaît.
Sous le ciel d'encre chargé d'étoiles, l'Ambassadrice se repose enfin. Pour la première fois, son visage affiche une expression apaisée.