Après une longue période d’absence, TueurKLSS pénétra dans la Grotte *RaGnaRok*. Il salua brièvement Kaynri, toujours fidèle à son poste de Garde de l’Entrée, puis s’engouffra dans les profondeurs de l’antre. Durant quelques minutes, il parcourut ainsi les dédales du repaire, avec un air déterminé. Le Fantôme stoppa sa marche devant une immense porte en bois d’ébène, décorée de symboles aux significations incompréhensibles. Il poussa lentement celle-ci, entra dans l’étrange pièce, puis la referma derrière lui.
Il se trouvait dans une étrange salle au périmètre rond. Dans les murs étaient encastrés douze torches qui éclairaient la salle d’une lueur digne du soleil. Sous chacun de ces éclairages se trouvaient des socles, vides de tout objet à soutenir. Au centre de la pièce se dressait une magnifique pierre tombale, conçue en marbre et autres matériaux tout aussi précieux.
TueurKLSS avança dans un silence religieux en direction de ce socle mortuaire. Il s’inclina, se mit à genoux, puis commença à chercher quelque chose dans la poche intérieur de son manteau. Il en sortit l’Orbe de Khalad, et déposa celle-ci délicatement devant le monument. Il ferma les yeux, puis se mit alors à prier.
TueurKLSS : Me revoilà, KageBunshinOmnislash. Je ne reviens pas les mains vides, comme tu peux le constater. Après deux ans de dur labeur, nous avons enfin récupéré ce premier Objet Divin. Oui, l’Orbe de Khalad, pour laquelle tu es mort, est finalement en notre possession. C’est donc tout logiquement que je viens rendre ce qui te revient de droit. Malheureusement, je sais pertinemment que Zoy n’est pas éternel. Un jour viendra, ou je serai forcé de le suivre aux côtés de Vanilius. C’est pourquoi je recherche activement quelqu’un digne de confiance, qui pourra poursuivre cette quête en ton nom. Ton sacrifice n’aura pas été vain. Tu auras laissé derrière toi toute une génération de guerriers, qui combattront avec rage afin de terminer ce que tu as commencé.
Sur ces paroles, le Fantôme se releva, l’Orbe de Khalad entre les mains, puis se dirigea vers l’un des douze socles pour y déposer l’Objet Divin. Il quitta ensuite cette pièce, en prenant soin de refermer l’ouverture derrière lui.