Histoire de Guerre-Chapitre 3 (Noctarius[Royal*Vengeance])

Histoire de Guerre-Chapitre 3
Noctarius 13/07 à 03:43




Nous étions en campagne.
Un de nos ennemis frontaliers, l’Union Medivienne, avait un nouveau chef, Varnissian Got. Son armé avec lui, il avait tenté de prendre Fort Galadan. Et il avait réussi. La Vlll légion avait eu l’ordre de le reprendre avec l’aide de la 7ème et 6ème armée. Et surtout des Dragôno. Les troupes dragon. L’élite de cavalerie de l’empire. Les seuls plus efficaces que la 13ème légion. Fort Galadan était une véritable forteresse. Des murs de pierre de plus de 9 mètres de hauts couverts de meurtrière, quelques armes de siège défensive, des douves… Uniquement deux entrées possibles : Un pont fortifié, et une petite chapelle sur le mur sud, affaiblissant le mur et permettant de défoncer celui-ci à coup de bélier.

Le plan était simple. La 6ème et la 7ème attaqueraient de front la forteresse. Pendant ce temps, les troupes d’élites de la 13ème légion et des troupes dragons traverseraient le mur sud en défonçant le mur de la chapelle. Les deux armées régulières étaient parmis les plus résistantes et surtout parmis les plus habituées à se faire canarder par l’ennemi. Les troupes d’élites devraient combattre la résistance et ouvrir la porte principale. La mission était de capturer Varnissien Got, d’éliminer ses troupes et de reprendre le contrôle absolu de la forteresse.
Le sort en était jeté.

L’attaque eu lieu à l’aube. Selon les résumés du combat, l’ont dit que se fut en premier lieu un carnage. Les troupes régulières furent assaillies par les archers ennemis pendant près de vingt minutes. Seul un homme sur trois survécu à cette attaque. Le bélier fortifié fut détruit avant de commencer à forcer la porte principale. Mais, sur les 6000 hommes, au moins 2000 survécurent… Et ce fut suffisant. Amplement suffisant…
J’étais avec mes frères d’armes. Après avoir ouvert la porte de la chapelle, nous étions enfin protégé des tirs ennemis. Dans le petit bâtiment, était présent quelques religieux… je pense de l’ordre des « Veilleurs » ou autre choses… Nous avions des ordres. Pas de pitié. Aucun prisonnier. Ce fut comme une danse… Ma lame sortait de mon fourreau dans un souffle… et je portais un coup… et j’avançais, l’homme tenant le sourire « de sang » de sa gorge. Chaque coup était comme une douce caresse… menant à la mort…
Je sentais la partie froide en moi être omniprésente… J’était elle… Elle était moi… Puis la danse fut terminée. L’odeur de sang venait à mes sens… mais je continuais. Nous atteignîmes la jonction entre le mur sud et la chapelle. Le bélier portable en main, quelques un des notre commencèrent l’œuvre de destruction. Un coup… puis un autre… et ainsi de suite. Les coups résonnaient tels un la rumeur d’un puissant forgeron.
Et puis le mur céda.
Et la véritable bataille commença.

Je me rappelle de bien des choses sur cette bataille… je sais que je fus le premier à charger vers les troupes ennemies qui, totalement déconcerté par notre présence, furent presque paralysé par la terreur. Je me rappelle le sang sur mon corps… la sensation de liberté à prendre la vie avec tant de facilité…
Et je me rappelle la vision des troupes Dragon.
C’était magnifique… des guerriers sans égal… c’est comme cela que l’ont les appelaient… et ils l’étaient… Oh oui. Et de loin. Ils tuaient dans une parfaite harmonie…
Une cohésion totale. J’étais… émerveillé… C’était une œuvre d’art à mes yeux.
Mais je ne pouvais m’y arrêter. Pendant que le reste des troupes nous couvraient, quelques uns d’entres nous s’occupaient d’ouvrir la porte…
Après quelques minutes, la porte retombait lourdement.
Et la cohue commençait.
Le massacre était à la porte.


J’étais parmis les premiers à entrer dans la forteresse. Autour de moi, des cris de souffrances et d’agonies retentissaient. Mais je restai froid. J’avançais vers la cible.
Varnissien Got
Sous ma main, la mort prenait forme… Je tuais, encore et toujours… C’était mon art, c’était ma voie. Pièce après pièce, couloir après couloir, je me rapprochais de la salle du trône. Puis j’arrivais devant une porte gardée par deux hommes en armures complète.
Deux énormes tas de muscle armés d’épée à deux mains. J’avançais pourtant. Derrière moi, je sentais le sifflement des deux lames d’acier…
Un des deux hommes lâchait son arme pour ensuite regarder son torse.
Et surtout la garde du glaive qui dépassait de son plexus solaire.
Mais je ne m’arrêtais pas à cela.
L’autre homme, décontenancé par la tournure de la situation, sentit une douleur à sa gorge… et puis un bruit d’écrasement.
Le bruit de sa trachée écrasé par ma main.
Je reprit ma lame sur le cadavre du garde et puis ouvrait la porte.
Devant moi, était assis un homme sur un trône.
Devant moi était assis Varnissien Got, seigneur et maitre de l’Union Médivienne.



C’était un homme de grande taille. Il était habillé d’une armure en acier et de sa couronne. Il me regardait de ses deux oeil bleus comme si j’étais de la vermine.
C’était un homme d’âge moyen, disons 47 ans. A son côté droit, pendait une épée bâtarde incrustée de rubis. Tout dans son maintien démontrait la noblesse et la force.
A mon arrivée, il se lève et me dit d’une voix forte et hautaine :

-Alors mécréant! Qui es-tu? Tu viens m’assassiner? Tu crois que tu en as les tripes?
Hahaha… Je suis Varnissien Got! Haut commandant des forces Médiviennes et maintenant seigneur de Fort Galadan. Alors, tu me réponds? Hahaha…

-Non

-Hum…quoi?

-Je ne viens pas vous tuer. C’est pour vous capturer que je suis ici.

Ma voix me semblait si dure… si cruelle... Mais cela ne m’arrêtait pas. Ma lame sortait du fourreau et je m’élançais vers ma cible.
Certain auraient cru que capturer un tel homme aurait été héroïque…mais non.
Je m’approchais. Mais j’étais contre un fin bretteur. Un homme qui avais tout mérité à la pointe de son épée. Le fracassement de nos lames retentit.
Dès le premier coup, je compris quelque chose :
Je ne pourrais pas le capturer. Je devais le tuer.
Je m’éloignais soudainement. Je savais qu’un tel homme imiterait le sanglier acculé.
Il chargerait.
C’est ce qu’il fit.
Tout ce que j’eu à faire c’est faire une roulade…
Tout en laissant mon bras derrière moi…
Et ma lame vers une certaine gorge…
Mais la proie était rapide : Je sentit une douleur à mon visage… partant de mon front, et passant verticalement sur mon œil droit.
Un poignard. Une balafre.
Mais le résultat final était inévitable.
Un gargouillis, un hoquet…
Je fit glisser la lame vers moi puis la rangeait au fourreau.
Je me retournais pour voir le grand Varnissien Got…
Presque décapité, du sang s’éjectant en masse de son coup tranché.
L’ont me retrouvait assis sur le trône.
Le corps a mes pieds et la couronne dans mes mains.

Ce jour là, ma réputation fit le tour parmis mes confrères.
Ceux qui m’avaient vu combattre me regardaient d’un air étrange…
J’avais toujours ressentit le sentiment d’être comme un frère avec ces hommes.
Mais ce jour là, tout semblait différent.
Ils me regardaient tel un héro… tel un démon guerrier de l’ancien monde.
Ma balafre passant sur mon œil droit attestait de ma valeur…
Ce jour là j’eu un vrai nom.
Sangnoir.
Kardan Sangnoir
Ma légende était faite. Mais je sais comment les autres m’appelaient en pensée…
Celui dont la mort était la voie