Le sang coule, les plaies restent. (Le*Vengeur)

Le sang coule, les plaies restent.
Le*Vengeur 22/06 à 15:23
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Le vampire sortait du pub, sa pièce d'argent à la main. Le soleil luisait violemment, aussi rajusta-t-il un peu sa cape. Il marchait regardant droit devant lui jusque à ce que ses jambes s'heurtent à quelque chose. Ce quelque chose s'aggripa à lui, il baissa les yeux. Une fillette en pleurs s'étaient jettée sur lui.
- Qu'y a-t-il donc ?
- Ma maman...
- Et bien ?
- Elle est blessée.
- Blessée ?
- Oui, beaucoup...
- Amène moi à elle.

Et l'enfant amena le vampire jusque à une petite demeure, la famille qui la possèdait était d'évidence peu fortunée, le toit tombait en morceaux et les murs n'étaient pas très droit. Ils passèrent la porte et le vampire observa la salle. Assise, dos à un mur, la mère de l'enfant, une flaque de sang l'entournat litéralement. Il y avait une couverture par terre et une moitié de tonneau en guise de lits. La pièce était vide, rien d'autres. LE vampire s'approcha de la mourrant tandis que l'enfant se remit à pleurer à chaudes larmes. La mère était immobile, silencieuse, le sang continuant iremmediablement à couler sur le sol. Elle avait de nombreuses entailles sur tout le corps, une plus sévère que les autres au niveau du ventre, ses intestins se déversaient d'ailleurs sur sa robe froissée et tachée. Le regard de la mère était vitreux et inexpressif, elle ne respirais plus. Le vampire passa sa main sur le visage de la femme pour lui faire fermer les yeux, il se tourna vers la petite fille et s'agenouilla devant elle. Il essuya les lares sur ses joues avec un doigt et la fixa amicalement. Elle lui sourit faiblement avant de rebaisser son regard vers le sol. LE vampire avala sa salive à deux fois avant e demander du ton le plus doux possible
- Qui a fait sa ?
- ...
- Tu ne sais pas, ou tu ne veux pas me le dire ?
- ...
- Bon, alors je vais te laisser avec ton papa.
- Mon papa est pas là...
- Ha ? Ou est-il ?
- Je sais pas, il est partit quand j'étais né, maman dit qu'il avait peur de moi.
- Tu vois que ut veux parler maintenant, alors, pour ce qui est arrivé à ta mère ?
- C'est un monsieur, un méchant messieur. Il avait des griffes et des crocs, il était tèrs musclé et il avait les yeux rouges.
- Tu l'avais déjà vu avant ?
- Non...
- Il a dit quelque chose à ta mère avant de la...
- Il a dit qu'il avait faim et qu'il voulait s'amuser...
- Je vois...
- Et il m'a osé dit que j'avais le bonjour de chais plus qui...
- Il est partit vers ou ?
- Je l'ai suivi parce que je voulais savoir pouruqoi il avait tapé ma mère mais j'ai pas osé aller trop loin de la maison, ma maman dit que si la millice nous attrape on risque encore plus de dettes et qu'on devra vendre la maison.
- A ton age tu sais tout cela ?
- Bha oui, c'est pour sa que j'ai pas de jouet, juste un habit et un lit fait avec un tonneau.
- Bref, et ce démon il allait ou ?
- Qui ?
- Le monsieur aux yeux rouges.
- Ha, il est partit vers le port.
- Je vais aller le voir... il va payer, crois moi...
- Non !
- Qu'y-a-t-il ?
- Sa servira à rien de le tuer...
- Si, à venger ta maman.
- Même, on ne doit pas être méchant même si la personne avec qui on ets méchant a tué quelqu'un !
- Je serais plus tranquille sachant cet individu mort.
- Alors je viens avec toi pour qu'il sache que tu venges maman !
- Non, c'est trop dangereux. Donne moi ton nom de famille, sa suffira.
- Il faut que je le demande à maman ! Ho... je ne peux pas.
- PAs grave, reste la je reviens bientot, promis.

Et le vampire se rendit vers le port. Lorsqu'il arriva sur les quais, plusieurs milliciens semblaienten état d'alerte. Plus loin, un navire était en trai nde se faire voler. LE vampire courrut parmis les milliciens et sauta sur le navire. Le démon finit de déchirer la pea udu crane d'un soldat et observa le vampire. Sans autre forme de jugement il lui enfonca son épée dans l'épaule, le clouant au mat. Il sortit son poignard et l'enfonca dans le menton, le faisant remonter et traverser le palais. Un petit cri se fit entendre, il tourna la tête. Là, sur le quai, se tenait cette petite enfant toute sale et mal habillée, des larmes pleins les yeux et les joues. Le démon la reconnut rapidement, il s'approcha du quai et bondit. Les milliciens n'osaient plus approcher, de peur pour l'enfant. Pendant ce temps, sur le navire, le vampire retira le poignard de son palais, les plaies se refermèrent assez rapidement. Il retira l'épée de son épaule. La plaie cicatrisa également. Il lanca le poignard dans le dos du démon, il alla se planter profondèment entre les ommoplates. Il mit un grand coup à l'enfant, l'envoyant voltiger vers les milliciens. Le vampire approcha, abattit sa lame à la verticale au sommet du crane du démon. Ce dernier tomba à genoux puis dans l'eau.

Le vampire observa les dernières bulles d'air à la surface avant de s'approcher des milliciens. Il ramassa l'enfant inconsciente et quitta les quais. Il l'emmena avec lui, sur un toit. La nuit était tombée lorsqu'elle reprit enfin connaissance. Elle se leva, glissa et tomba au sol. Elle descendit rapidement la pente du toit avant que ses pieds ne la retiennent contre la goutière. Elle observa un peu affolée les environs. Finalement, l'encapé revint vers elle, sortant de l'ombre. Elle sourit en le voyant et lui sauta au cou. Il la porta un moment puis sauta du toit, la déposant au sol. Il lui fit un rapide signe de la main en s'éloignant. Deux petits cris lui firent tourné la tête. L'enfant lui courrait après. Elle le rattrapa et s'accrocha à sa cape.

- Je ne veux pas que tu partes !
- Pourtant je ne peux pas rester éternellement à te surveiller.
- Mais ! Comment je vais faire sans maman maintenant !
- ...
- Tu pourrais être mon tonton !
- Non, je ne pense pas que...
- Rhooooo.
Il s'agenouilla devant elle.
- Tu dois comprendre que les grandes persnnes ont toutes leurs problèmes personnels.
- D'accord...
- Je reviendrais te voir une fois par semaine, d'accord ?
- Promis ?
- Oui, promis...

Elle sourit et retourna vers sa demeure. Le vampire tant qu'a lui reprit sa pièce d'argent, recommenca à la lancer en l'air comme si il tirait à pile ou face et s'enfonca dans la forêt. LE sang avait coulé et pourtant il y aurait toujours une plaie dans le coeur de cette enfant qui restera à jamais.